Extrait de l’article paru dans le « Canard Enchaîné » du 1er août.
Le rôle terrible de Calaf est chanté par le grand mandarin Roberto Alagna. A Orange il est chez lui, et il peut se permettre de bramer, même avec des chats dans la gorge. Ce qui arriva l’autre soir… Il fit annoncer, après l’entracte, qu’il grimperait les octaves pour les beaux yeux de la cruelle princesse, en fait il resta en chemin. Comme il est bon garçon, il reprit le grand air. Mais tout cela ne faisait pas très sérieux.Luc Décygnes (Le Canard Enchaîné)
Mon réponse à cet article
Une amie vient de m’adresser cet article. Je ne suis pas un lecteur assidu de cet hebdomadaire mais il faut reconnaître qu’il est l’un des rares médias à ne pas utiliser cette détestable et méprisable langue de bois.
Les mélomanes avertis et ceux qui savent rester lucides ne peuvent qu’adhérer à la critique de Luc Décygnes. Ces mêmes mélomanes ne peuvent qu’adhérer également à la critique de Thierry Hillériteau dans le quotidien « Le Figaro » du 30 juillet.
Comme je l’ai mentionné dans plusieurs de mes articles, je ne comprends pas pourquoi Alain Duault ("Monsieur musique" de FR 3) s’obstine à défendre, bec et ongles, un ténor qui n’est plus en mesure de rivaliser avec ses autres collègues.
Tout le monde sait que notre ténor national et Alain Duault entretiennent, depuis des années, des liens d’amitié. Ce n’est pas une raison pour ne plus être objectif ou pour se boucher volontairement les oreilles !
Par ailleurs, depuis des années, je proclame que le chant lyrique se meurt à tel point que les maisons d’opéra (y compris les plus importantes) et certains grands festivals sont dans l’obligation de faire appel à de médiocres ténors ou des ténors de série B comme diraient nos amis d’outre-atlantique.
Les artistes de ma vie professionnelle.Aujourd’hui : Piotr Beczala, ténor polonais
J’ai eu le plaisir d’inviter Piotr Beczala à Poissy et à Montreux. C est l’un de mes ténors favoris.
Comme vous le savez, j’apprécie tout particulièrement les voix saines, claires, bien conduites et musicales.
Rien à voir avec ce que nous offrent à entendre certaines stars du monde lyrique.
Par ailleurs, Piotr est un homme très intelligent qui sait parfaitement conduire sa carrière. Ce n’est pas lui qui fera des erreurs de répertoire, il est bien trop prudent et conscient de ses possibilités vocales.
J’ajouterai qu’il n’a pas pris cette «grosse tête » qui fait souvent perdre l’équilibre et la raison à bon nombre d’autres artistes.
Eugène Onéguine de Tchaikovsky / Piotr Beczala, Lenski
Lucia di Lammermoor de Donizetti / Piotr Beczala, Edgardo
Rigoletto de Verdi / Piotr Beczala, Duca di Mantova
Mes photos du jour (CANON 60D / Optique 18/135 mm)
Lac d'Annecy à Sévrier-du-Lac / Plage de Sévrier-du-Lac / Au coucher du soleil
Le dîner sur l'herbe / Plage de Sévrier-du-Lac
Photos Christian Chorier (1/08/2012)